Se déroulant dans un monde dévasté par une nouvelle ère glaciaire, l’histoire suit un petit groupe de survivants vivant dans une colonie souterraine et luttant pour maintenir une existence fragile. Lorsque le système de communication de leur bunker isolé capte un signal de détresse provenant d’un autre avant-poste, une équipe de secours dirigée par Laurence Fishburne s’aventure dans ce désert désolé et enneigé, pour découvrir que la véritable menace n’est pas le froid, mais quelque chose de bien plus sinistre.

L’atmosphère du film est son atout majeur : le silence oppressant des champs de neige à perte de vue, les lumières vacillantes des couloirs de la colonie et la tension palpable entre des personnages pris au piège dans une lutte pour la survie. La photographie capture la beauté austère et glacée du paysage tout en soulignant l’angoisse claustrophobe de la vie souterraine.

Laurence Fishburne livre une performance magistrale dans le rôle d’un leader pragmatique et déterminé, ancrant le cœur émotionnel du film. Les seconds rôles apportent de la profondeur, dépeignant une variété de réponses à la peur, à l’espoir et au désespoir.

Les effets de créatures et le rythme haletant tiennent le spectateur en haleine, avec des rebondissements qui dévoilent peu à peu le mystère du véritable ennemi de la colonie.